Voiture 4x4 - Pilotage



Le sable

Plus que sur tout autre terrain de progression, la conduite sur sable nécessite une analyse minutieuse du terrain. Observez sa couleur, elle vous donnera une indication sur sa portance.
Le sable mou est clair, le sable foncé est dur.
On privilégiera, dans la mesure du possible, les trajectoires sur sable foncé afin d'éviter de sortir les plaques de désensablement.
Ces plaques, au nombre de quatre, seront pourvues de deux sangles de portage, afin de ne pas se brûler en les manipulant.
De même, observez les traces laissées par les autres véhicules. Si elles sont larges et profondes, le sable est mou ; dans le cas contraire, la voie est libre.
On roulera le matin très tôt : le matin, le sable est dur, cela est dû à l'amplitude thermique entre le jour et la nuit.
Dans le désert, il est d'ailleurs plus agréable de rouler le matin, car les températures sont plus convenables et épargnent les hommes et la mécanique.
La pression des pneumatiques devra être très basse dans le sable mou (entre 1,2 et 0,8 bar) et l'on modifiera la pression en fonction du terrain rencontré.
On gardera à l'esprit que le dégonflage induit une diminution de la garde au sol. Le sable freine considérablement la progression du véhicule.
Comme la boue, il absorbe l'énergie. Dans ces conditions, il est préférable de rouler en deuxième ou troisième courtes, afin de bénéficier du couple moteur maximal et de se réserver la possibilité de rétrograder. La conduite sur sable nécessite, pour toute progression, une prise d'élan et de vitesse.
Dans la mesure du possible, il faut tenter de franchir une difficulté sans changer de rapport.
Enfin, sachez que la consommation des véhicules augmente de plus de 50 %, il est donc indispensable de prévoir bon nombre de jerricans ou un réservoir supplémentaire de bonne contenance.
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